Actualités

Vote utilisateur: 5 / 5

Le Département de Parasitologie de l’INRB, à travers son unité de production, a augmenté sa production en solution hydro alcoolique depuis le début de l’apparition de la pandémie du coronavirus. Créé en 2003 avec l’appui de l'Institut de Médecine Tropicale Anvers (IMT), l’INRB produit la solution hydro-alcoolique depuis 2004 en respectant les normes recommandées par l’OMS. Dirigée par une équipe composée de 4 techniciennes de laboratoire, l’équipe a été renforcée pour augmenter sa production journalière à cause de la forte demande durant ce temps de la Covid-19.

Toujours dans le souci de lutter éfficacement contre le Coronavirus en RDC, l’unité de production de l’INRB s’est aussi lancée dans la fabrication en très grande quantité de Cojav, qui est une javel destinée à désinfecter les grandes surfaces, telles que les pavements, les portes, les fenêtres. Ce produit vient spécialement d’être fabriqué et mis sur le marché pendant cette période de la crise sanitaire mondiale due à la propagation du Coronavirus.

En plus de la solution hydro alcoolique et du Cojav, cette mini industrie fabrique également la mini colonne qui est un test pour le diagnostic de la maladie du sommeil. Ce test est très sensible pour la détection du parasite de la maladie du sommeil dans le sang et ce laboratoire est le seul à le produire en Afrique Centrale.

Selon Madame India, responsable de cette unité, l'atelier de production de l’INRB fait actuellement face à un problème de pénurie des matières premières nécessaires à la composition de la solution hydro alcoolique et au Cojav. Les difficultés rencontrées par cette unité sont liées à des nombreuses ruptures de stocks d’alcool pur et de flacons en plastique avec des bouchons spray. L’INRB ne possède ni les moyens, ni le matériel pour fabriquer ces intrants.

Elle sollicite l’appui du gouvernement et d’autres partenaires afin de lui permettre d’avoir un accès facile aux différentes matières premières qui entrent en compte dans la fabrication de ces deux produits pour ainsi empêcher que les professionnels de santé et la population en général, ne manquent de solution antibactérienne dont la qualité est contrôlée et certifiée par l’INRB.

Vote utilisateur: 5 / 5

La pandémie de coronavirus et des longs mois de confinement nécessaires pour endiguer la propagation de cette épidémie ont sérieusement perturbé le rythme du travail au niveau de l’INRB. Locaux réquisitionnés, travaux de recherche interrompus, agents, chercheurs et autres scientifiques mis à la disposition du secrétariat technique de la riposte contre la Covid-19, obligés de travailler parfois à des heures très tardives 7 jours sur 7.

Depuis le mois de Septembre dernier, l’INRB ne ménage aucun effort pour réouvrir ses laboratoires et reprendre petit à petit les activités de recherche en cours et sur terrain. Malgré la reprise des activités, certains chercheurs ont du mal à poursuivre leurs travaux à cause du manque de moyens financiers. Le professeur Dieudonné Mumba, responsable du département de parasitologie à l’INRB est à la recherche des fonds supplémentaires pour permettre à ses jeunes chercheurs sous contrat, de poursuivre et de terminer leurs travaux à temps selon le nouveau calandrier élaboré.

Vote utilisateur: 5 / 5

5 jeunes chercheurs de l’Institut National de Recherche Biomédicale ont été formés sur les techniques de séquençage du matériel génétique (ADN, ARN) par le professeur Eric Vilain, Médecin pédiatre généticien, Directeur du centre de recherche de génétique à l’hôpital d’enfants de Washington DC et directeur du Département de médecine de précision à Georges Washington University. La cérémonie de remise des diplômes, organisée à l’issue de cette formation a été présidée par le Professeur Dieudonné Mumba, responsable du Département de parasitologie et le Professeur Désiré Tshala, chef d'unité de morbidité complexe. C’est le Professeur Nadege Ngombe qui a procédé à la remise des diplômes aux jeunes chercheurs congolais.

Pour le Professeur Eric Vilain cette formation revêt un intérêt de santé publique très important surtout en ce qui concerne les maladies infectieuses car elle va permettre aux chercheurs congolais de faire des séquençages rapides et à moindre coût pour les micro organismes, les parasites, les virus de façon à pouvoir tracer les différentes souches de parasites et de comprendre comment elles se développent et se déplacent.

Les jeunes chercheurs congolais, qui ont suivi avec succès cette formation, affirment désormais être capables d’entrer dans le contexte de la contribution internationale dans le domaine scientifique en utilisant les mêmes techniques que d’autres chercheurs à l’étranger. Cette formation de très haut niveau s’inscrit dans le cadre de la formation continue pour que les avancées de la science soient connues de tous.

Depuis plusieurs années, l’INRB et le centre de recherche de Washington DC organisent des séjours de formation et d’échange en faveur des jeunes chercheurs et étudiants congolais. Quatre étudiants de l’INRB ont dernièrement fait le déplacement de Washington dans le cadre de ce programme. Très satisfaits de ce partenariat avec l’INRB, les chercheurs de Washington viennent 4 fois par an pour former des chercheurs Congolais sur divers sujets liés à la génétique, tels que le dépistage néonatal des maladies génétiques.